lundi 20 octobre 2014

Got that feeling again ♥



There's something about you...
It's hard to explain.

Dernier semestre, dernière fois que je les vois. Enfin, je renais, je revis. Même si les cours me gonflent, même si j'ai toujours beaucoup trop de boulot, même si je fume trop, je suis toujours "trop fatiguée". Qu'importe. Parce que je vis, je sors, je bouge. Je suis en coloc, je suis avec mes amis des premiers jours, ceux de ma première expérience de vie. L'ESSEC, ce n'est pas l'après. Bien sûr je pense à l'après, oui je suis paumée, je ne sais pas quoi faire. Mais je suis là. Derniers mois. Ils vont passer si vite. Et ensuite, le saut dans le vide. VIE ? Master ? Retour au Japon ? Ailleurs. J'écrivais "Forever 21" il y a 2 ans. Je n'ai pas tant changé depuis mais j'approche des vingt-trois. Qu'importe, je suis forever young désormais. Je sors de ma léthargie. Les plus belles années de ma vie, c'est maintenant.

Et aussi, I've got that feeling again :)

samedi 12 juillet 2014

Je m'appelle Israël.

Je m'installe sur tes terres, je te vire de chez toi. Tu protestes et tu résistes ! Alors je te bombarde et te fais passer pour un terroriste. D'oppresseur et criminel, je passe pour une victime. 

Voila mon histoire, je m'appelle Israël.

vendredi 16 mai 2014

Oh, my love...


The red rose whispers of passion,  
  And the white rose breathes of love;  
O the red rose is a falcon,  
  And the white rose is a dove.  
 
But I send you a cream-white rosebud
  With a flush on its petal tips;  
For the love that is purest and sweetest  
  Has a kiss of desire on the lips.




Oh Paris,
I love you but you're bringing me down...</3

samedi 11 janvier 2014

Tragedie.

Le Japon a été merveilleux.

Comme en Argentine, je n'écris qu'à la fin.

Et puis il y a eu lui.
Il a blessé là où je ne voulais pas avoir mal. C'était beau, c'était drôle, c'était simple. Puis ça a déraillé. Comme un train, un accident de voiture, une bombe atomique qui n'aurait touché que moi. Ou une wrecking ball qui écrase tout sur son passage. Je me suis découvert des traits de personnalité que je ne me connaissais pas. Il a menti. J'ai crié. On s'est engueulés. Je n'avais pas l'intention de commencer une guerre. J'aurais du le laisser gagner, comme elle dit. J'ai pleuré. Beaucoup, trop. Tout ça, ça a fait mal, ça fait toujours mal. Mais c'est une expérience. Je dois le prendre comme une expérience. Et puis, j'oublierai.

Et Tokyo, Tokyo... !
Je ne pensais pas découvrir une chose aussi forte que l'Argentine en allant au Japon. Et au final, si. Tokyo a été fort, riche, impressionnant, différent, complètement wtf, triste parfois, magnifique. J'ai été libre à Tokyo, j'ai tellement appris. Oui, Tokyo a été une magnifique parenthèse. Je voudrais que tout soit pour toujours comme ça. Un rêve, comme tout était beau. Je n'ai pas appris ta langue, mais j'ai appris à te connaître, toi. Tu m'as changée. Tu m'as donné ce que je n'avais jamais vécu ailleurs même si tu m'as repris certaines choses.

Je vais l'oublier, ne t'inquiète pas. Toi, par contre, je voudrais ne jamais te quitter.

ありがとう 東京

vendredi 30 août 2013

Soon. (Again)



Presque 2 heures du matin et je n'ai toujours pas envie de dormir. Saletés de médocs. Et saleté de café aussi.

Je ne sais pas pourquoi je me suis créé cette espèce d'addiction à la caféine durant mes mois de boulot chez Zara. Surement pour faire comme tout le monde... Et aussi pour pouvoir participer aux discussions autour de la machine à café sans passer pour la cruche qui demande un "chocolat chaud"... Et avec beaucoup de sucre, please.

Le Japon arrive dans 3 jours. Et étrangement, je n'ai pas hâte, du tout. Je me complais dans cette semaine de vacances, à alterner shopping et verres avec des amis, à profiter des derniers rayons de soleil de la capitale. Paris n'est pas une ville d'été mais elle est belle à cette saison. Les gens sont moins chiants dans le métro, on peut se promener dans les parcs sans se presser et il y règne une douce atmosphère. Ou alors, ce n'est que moi depuis que je suis en vacances... Certainement en fait, parce qu'en Juillet, même par 35 degrés je ne trouvais de douce atmosphère nulpart.

Qu'importe, Paris me rend d'humeur tranquille. Et je tiens à cette tranquillité. J'aime me promener dans cette ville que je connais, faire mon shopping, voir mes amis, rentrer le soir, manger avec ma famille... Et après cette courte semaine je dois déjà partir. Partir à l'autre bout du monde, faire toute cette paperasse emmerdante à crever, ouvrir un compte en banque, m'installer, sociabiliser, SOU-RIRE, parler un langage des signes avec les autochtones puisque mon niveau de japonais se résume à la première phrase de mon tout premier cours de japonais il y a trois ans : "Je mange du pain et du beurre au petit déjeuner."
Tout ça me lasse d'avance. Et puis Tokyo, Tokyo... ! Tokyo bouge, Tokyo vit, Tokyo s'amuse, Tokyo va vite, Tokyo ne dort pas.
Mais moi tout ce que je veux c'est rester, voir mes amis, boire des verres avec eux, me laisser porter par le courant, ne toujours pas savoir ce que je veux faire de ma vie, écrire des longs mails égocentriques, ne pas changer.

Où est passé la Inès d'il y a un an à peine ? Celle qui voulait encore partir, tout découvrir, bouger, changer, rencontrer de nouvelles personnes, qui ne se suffisait pas à elle-même. Et bien je crois qu'elle est loin, en tout cas pour l'instant.
Mais au fond, j'ai la certitude qu'elle reviendra vite... Elle a plutôt intérêt. Et avec le sourire.

A la revoyure !

lundi 17 décembre 2012

Forever 21

Etrange comme le fait d'avoir vingt et un ans ne m'a pas perturbé. Je trouve ça beau, comme âge. Je rentre vraiment dans la vingtaine mais en même temps, la crise d'avoir perdu la jeunesse de la dizaine est passée. Plus besoin de s'apitoyer sur mes soi disant rides grandissantes, je me sens jeune. Le seul problème, c'est que je sais plus que bien à quel point tout cela va vite. Je viens à peine de fêter mes 21 ans, et je sais que je n'aurai pas le temps de fermer les yeux que je fêterai déjà les vingt-deux. Tout passe à une vitesse folle, je suis en pleine semaine de partiels alors que ma rentrée était hier. Ce semestre est passé beaucoup trop vite, entre la Bretagne avec les filles, Rome avec ma mère, les devoirs et les partiels, je n'ai pas vu le temps passer. 

Je sais que c'est la dernière fois que toute ma promo est réunie et ça m'effraie. Pas parce que je risque de ne pas revoir certaines personnes, je sais que je reverrai ceux que je souhaite, les autres n'ont pas d'importance. Mais plutôt parce que ça sonne comme une fin avancée. L'ESSEC m'a presque tout apporté. J'ai grandi avec ma promo, au moins en première année. J'ai grandi au rythme de ses fêtes, de ses beuveries adolescentes. J'ai changé pendant son stage, j'ai mûri pendant son expérience humaine. J'ai vécu l'expérience la plus merveilleuse qui soit en Argentine. J'ai apprivoisé ma conscience, j'ai donné de ma personne, on m'a beaucoup appris. Et là, cette promo qui m'a tout fait découvrir va me quitter. Maintenant, je pars en apprentissage, je reste sur  Paris mais d'autres s'en vont. Puis je vais à Tokyo et je retourne en apprentissage. Et je reviens, enfin. Mais ce retour sera plus amer que les autres, parce que je ne serai plus vraiment là. Je ne serai plus vraiment epscie, je ne serai même plus vraiment dans les "vieux". Non, je serai plutôt ailleurs, en train de préparer "l'après". Master ? Pas master ? Tour de l'Amérique Latine ? Angleterre ? US ? Job ? Changement de voie ?

Au final, c'est toujours un peu les mêmes interrogations. Et même si ça a un côté mélancolique, tous ces questionnements, ces doutes, cette nostalgie d'une période qui n'est en réalité même pas encore finie est assez grisante. Et dans mon cas, c'est ça, avoir 21 ans. C'est être à la fois à l'aube de toutes les aventures de la vie et au crépuscule des premières, celles qui laissent toujours un doux goût sucré dans la bouche.
Je ne suis plus comme au retour d'Argentine, amère, maussade, nostalgique, mélancolique. L'Argentine a été la plus magnifique expérience de ma vie, l'ESSEC a été ma première vraie expérience de vie tout cours. Et je regarde tout ça avec une espèce de nostalgie bienveillante, tout en étant impatiente de ce qui m'attend : Mon apprentissage et la vie de travailleuse, Tokyo et la nouvelle expérience d'expat... mon dernier semestre pour dire au revoir, mon voyage en Amérique Latine, mon peut être master à l'étranger, mon boulot, ma famille ?... Et je veux rester toujours comme ça, entre nostalgie du passé et hâte du futur. Je veux pouvoir construire des projets, même à 80 ans.

Parce qu'au fond, je serai toujours la même gamine de 21 ans.

lundi 13 août 2012

Don't look back. Life goes really fast.
"Forever" does not exist. You have to live Today.
Because Today is never gonna come back to you.



Merci Yuumi. 
Quelques phrases, quelques simples enchaînements de mots sur ton blog. Tu as raison. On est en été, l'hibernation était pathétique. Dix jours, c'est déjà trop. Il est temps que je me réveille. 
Back to reality Inès. Et avec le sourire.